Réveillé tôt par Peter qui tient à aller chercher passeport et visa pour Katmandou.
Nous déménageons pour Dalmiya House, un endroit formidable comparé à l'hôtel Asian International.
Sikandra Street aboutit à une place contiguë à l'ambassade du Népal.
On entre par une porte munie de grilles de fer forgé et on longe un petit jardin en façade. La maison est cossue, blanche, de caractère colonial. La partie dévolue aux touristes n'est accessible que par un petit escalier latéral auquel fait face une vieille Chrysler immobilisée depuis longtemps et recouverte d'une housse de drap poussiéreuse. A l'étage, notre chambre donne sur deux terrasses au sol de marbre, de lourdes colonnes conférant à l'endroit un caractère d'aisance.
L'ambassade du Népal. Encore un poème.
Une petite salle sombre qui pourrait servir de débarras contient pour le moment une douzaine de touristes pour Katmandou. L'employé empoche les roupies, tamponne sa paperasse sur un grand coffre en bois bardé de cuivre qui lui sert de bureau. Un français hippisant qui vient de Bombay me demande si je suis allé à Goa cette année. Car ils ne sont pas commodes, les flics, à Goa cette année ! Et le visa pour Katmandou qui est passé à 90 roupies ! Incroyable ! Seulement 40 roupies l'an dernier ! C'est un monde, tout augmente. Et il se caresse la barbe, un peu perdu.
Après-midi peu passionnante.
Retour en ville pour quelques courses : retirer de l'argent, acheter un ticket de bus pour Srinagar.
L'agence BNP à New Delhi, capitale de l'Etat indien, a comme vitrine une porte en bois de taille moyenne au second étage d'un immeuble qui sent la pisse, pas trop loin de Connaught Place. La porte est fermée, sans autres indications que Banque Nationale de Paris. Tant pis. Je reviendrai demain.
Quant au billet pour Srinagar, je sais désormais que je partirai vendredi matin et coucherai une nuit à Jammu. Bien excitante, cette nouvelle destination où je vais trouver le frais parait-il.
Il fait nuit à présent, les crickets grincent dans le jardin, le grand ventilateur poussif dispense toujours une relative fraîcheur. Pour un peu, dans cette atmosphère coloniale, on deviendrait nostalgique.
Nous déménageons pour Dalmiya House, un endroit formidable comparé à l'hôtel Asian International.
Sikandra Street aboutit à une place contiguë à l'ambassade du Népal.
On entre par une porte munie de grilles de fer forgé et on longe un petit jardin en façade. La maison est cossue, blanche, de caractère colonial. La partie dévolue aux touristes n'est accessible que par un petit escalier latéral auquel fait face une vieille Chrysler immobilisée depuis longtemps et recouverte d'une housse de drap poussiéreuse. A l'étage, notre chambre donne sur deux terrasses au sol de marbre, de lourdes colonnes conférant à l'endroit un caractère d'aisance.
L'ambassade du Népal. Encore un poème.
Une petite salle sombre qui pourrait servir de débarras contient pour le moment une douzaine de touristes pour Katmandou. L'employé empoche les roupies, tamponne sa paperasse sur un grand coffre en bois bardé de cuivre qui lui sert de bureau. Un français hippisant qui vient de Bombay me demande si je suis allé à Goa cette année. Car ils ne sont pas commodes, les flics, à Goa cette année ! Et le visa pour Katmandou qui est passé à 90 roupies ! Incroyable ! Seulement 40 roupies l'an dernier ! C'est un monde, tout augmente. Et il se caresse la barbe, un peu perdu.
Après-midi peu passionnante.
Retour en ville pour quelques courses : retirer de l'argent, acheter un ticket de bus pour Srinagar.
L'agence BNP à New Delhi, capitale de l'Etat indien, a comme vitrine une porte en bois de taille moyenne au second étage d'un immeuble qui sent la pisse, pas trop loin de Connaught Place. La porte est fermée, sans autres indications que Banque Nationale de Paris. Tant pis. Je reviendrai demain.
Quant au billet pour Srinagar, je sais désormais que je partirai vendredi matin et coucherai une nuit à Jammu. Bien excitante, cette nouvelle destination où je vais trouver le frais parait-il.
Il fait nuit à présent, les crickets grincent dans le jardin, le grand ventilateur poussif dispense toujours une relative fraîcheur. Pour un peu, dans cette atmosphère coloniale, on deviendrait nostalgique.
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