Seconde nuit en haute altitude, qui se solde encore par un échec. Steeve me réconforte en m’affirmant que j’ai ronflé...Brian confirme.
Après une mise au point avec Agbad, notre loueur, nous partons découvrir la vallée au-dessus de Leh, où se trouve le monastère de Sankar.
Pour y accéder, il nous faut contourner la colline du palais royal et marcher quelque temps dans cette langue de terrain qui résiste aux glissements des montagnes environnantes.
La gompa est fermée mais nous avons le loisir d’examiner sa véranda de bois sculpté et colorié, les murs aux fresques défraichies et pleines de symboles. Ainsi, cette roue (sankar) dont chaque quartier figure une scène différente, et une porte cadenassée que dérobe à notre vue une lourde tenture pourpre noircie par les manipulations fréquentes.
Pour rentrer, nous coupons la vallée transversalement et attaquons à revers l’aplomb rocheux qui domine Leh.
Nous arrivons ainsi au Pic de la Victoire que couronne Tsemo Fort, un fort assez délabré.
Après quelques échanges de mimiques avec un lama qui masque des graffitis en étalant de la boue sur un mur abîmé, nous obtenons qu’il nous ouvre le petit temple.
A l'intérieur, quelques lampes à huile dispensent une faible lumière. Un portrait photographié du Dalaï Lama, quelques statues, dont certaines démoniaques que le lama découvre quelques instants de leur voile, une assiette contenant les oboles de personnes généreuses, c’est presque tout ce que renferme cette petite pièce.
Drapeaux à prière
En suivant la crête rocheuse, nous regagnons le vieux palais, non sans nous être extasiés devant les drapeaux multicolores qui battent dans l’air sec et froid, prières jointes une à une et qui unissent deux monuments, deux sommets, deux piquets, même fort éloignés. Sur le tissu rugueux, des caractères étranges qui entourent un cheval stylisé.
Le spectacle ne cesse de nous émerveiller : drapeaux symboliques et colorés s’agitant au gré du vent dans un air pur, formidable beauté des montagnes ocre et déchiquetées qui nous encerclent, lumière créant un contraste frappant entre les noires pierres à mantra et les chortens érodés blancs.
Après cette introduction au bouddhisme tibétain et à ses répétitifs Omane Padme Um, nous allons trainer nos guêtres dans la rue principale de Leh.
Main Bazaar Road rassemble les différents types de commerces peu variés que l’on peut trouver en ville.
Nous nous extasions devant les productions artisanales vestimentaires : manteaux, chemises, chapeaux resplendissants, bottes, avant qu'un musulman vendeur d’antiquités de nous mette le grappin dessus.
Malgré l’interdiction d’exportation relative aux objets religieux séculaires, nous arrivons rapidement à voir les vieux ornements qui suscitent imagination et admiration : colliers de turquoises et de corails comme on en voit en ville, porte-livres sacrés en argent ciselés qu’on porte sur la poitrine, tankas, assez récentes cependant.
Diner au Gay Time.
_____________________La carte de la journée_____________________
Après une mise au point avec Agbad, notre loueur, nous partons découvrir la vallée au-dessus de Leh, où se trouve le monastère de Sankar.
Pour y accéder, il nous faut contourner la colline du palais royal et marcher quelque temps dans cette langue de terrain qui résiste aux glissements des montagnes environnantes.
Vue sur Tsemo Fort, Sankar Gompa, Leh, Ladakh |
Sankar Gompa, Leh, Ladakh |
La gompa est fermée mais nous avons le loisir d’examiner sa véranda de bois sculpté et colorié, les murs aux fresques défraichies et pleines de symboles. Ainsi, cette roue (sankar) dont chaque quartier figure une scène différente, et une porte cadenassée que dérobe à notre vue une lourde tenture pourpre noircie par les manipulations fréquentes.
Pour rentrer, nous coupons la vallée transversalement et attaquons à revers l’aplomb rocheux qui domine Leh.
Namgyal Tsemo Gompa et Tsemo Fort, Leh, Ladakh |
Sur le chemin de Tsemo Fort et de Namgyal Tsemo, Leh, Ladakh |
Nous arrivons ainsi au Pic de la Victoire que couronne Tsemo Fort, un fort assez délabré.
Tsemo Fort, Leh, Ladakh |
Après quelques échanges de mimiques avec un lama qui masque des graffitis en étalant de la boue sur un mur abîmé, nous obtenons qu’il nous ouvre le petit temple.
A l'intérieur, quelques lampes à huile dispensent une faible lumière. Un portrait photographié du Dalaï Lama, quelques statues, dont certaines démoniaques que le lama découvre quelques instants de leur voile, une assiette contenant les oboles de personnes généreuses, c’est presque tout ce que renferme cette petite pièce.
Drapeaux à prière
En suivant la crête rocheuse, nous regagnons le vieux palais, non sans nous être extasiés devant les drapeaux multicolores qui battent dans l’air sec et froid, prières jointes une à une et qui unissent deux monuments, deux sommets, deux piquets, même fort éloignés. Sur le tissu rugueux, des caractères étranges qui entourent un cheval stylisé.
Depuis Tsemo Fort : la vallée de l'Indus, Leh, Ladakh |
Tsemo Fort et drapeaux à prière, Leh, Ladakh |
Depuis Tsemo Fort : drapeaux à prière, Leh, Ladakh |
Drapeau à prière, Leh, Ladakh |
Le spectacle ne cesse de nous émerveiller : drapeaux symboliques et colorés s’agitant au gré du vent dans un air pur, formidable beauté des montagnes ocre et déchiquetées qui nous encerclent, lumière créant un contraste frappant entre les noires pierres à mantra et les chortens érodés blancs.
Après cette introduction au bouddhisme tibétain et à ses répétitifs Omane Padme Um, nous allons trainer nos guêtres dans la rue principale de Leh.
Main Bazaar Road rassemble les différents types de commerces peu variés que l’on peut trouver en ville.
Nous nous extasions devant les productions artisanales vestimentaires : manteaux, chemises, chapeaux resplendissants, bottes, avant qu'un musulman vendeur d’antiquités de nous mette le grappin dessus.
Malgré l’interdiction d’exportation relative aux objets religieux séculaires, nous arrivons rapidement à voir les vieux ornements qui suscitent imagination et admiration : colliers de turquoises et de corails comme on en voit en ville, porte-livres sacrés en argent ciselés qu’on porte sur la poitrine, tankas, assez récentes cependant.
Diner au Gay Time.
_____________________La carte de la journée_____________________
Ce cheval stylisé est un "cheval de vent". Il est aussi dessiné sur de petits papiers fins que l'on jette dans le vent pour emporter au loin prières et messages. Marie C.
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