Artificielle sensation d’être un libre clochard, lorsqu’on quitte sa chambre avec un petit sac en bandoulière et néanmoins sans rien laisser derrière soi.
6h-6h30. Les montagnes, trop grandes, dépassent au-dessus de la ligne des collines qui bordent le lac.
7h-7h30. Elles s’auréolent dignement de nuages, pour passer inaperçues pendant le reste de la journée.
8h-8h30. Location d’une mauvaise bicyclette pour me rendre à la Davis Fall, plus publicitaire qu’intéressante.
Balade jusqu’au tibetan village. Achat d’une ceinture.
Poésie de la simplicité qui semble ridiculiser tout mon voyage et interdire la suite.
Tourism Office et bus pour Begnas et Rupa Lake.
Désappointement en arrivant.
Seul. Pas d’installations touristiques rutilantes. Petit Trisuli Bazar. Déception.
Et par rapport à quelles attentes ? Mystère !
D’autant plus que cela devient rapidement fantastique.
Location d’une barque, traversée longue et torse nu sous le bon soleil.
Apprentissage de la pagaie asymétrique.
Begnas Lake, Pokhara |
Montée sur la colline et vue superbe sur les deux lacs.
Pas assez libre pour m’y arrêter (je dois surveiller la barque).
Le voudrais-je ?
Un orage terrible arrive.
Je me protège avec un sac en plastique.
Abandon de la barque, d’un T-shirt, de 8 roupies.
Retour à Pokhara.
Echoué dans le bazar, je trouve facilement un hôtel satisfaisant des exigences qui n’ont pas été fixées.
De même pour le resto.
Et cette nausée qui ne me lâche jamais pour très longtemps.
_____________________La carte de la journée_____________________
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