Le type même de la journée perdue dans les transports en commun.
9h30. M'étant dépêché au point de sacrifier le petit-déjeuner (!), je me pointe à la gare routière.
Le bus est parti, il y a quelques minutes. Le prochain direct est à 12h30, et moi, j'arrive comme une fleur.
Il fait tellement chaud que je préfère partir à 10h30, avec un bus qui me mène sur le même chemin mais nécessite de recourir à d'hasardeuses correspondances.
Bikaner by bus
Arrêt surprise à Pushkar. J'apprends qu'il me faudra deux changements : un à Merta, l'autre à Naryaur.
Merta. Ils n'ont pas du voir un touriste occidental depuis des décennies.
Dès qu'un indien me sort de mon bouquin en m'adressant la parole, notre dialogue attire aussitôt des témoins et des curieux par dizaines qui viennent y assister.
Comprenant ma méprise, m'être ainsi témérairement aventuré dans le Rajasthan profond, en dehors des lignes régulières de bus, alors qu'aucun renseignement précis en anglais ne peut être obtenu concernant les possibilités de joindre rapidement Bikaner, je décide de prendre le seul bus direct et de me laisser aller.
Arrivée du bus à 15 heures, un peu en retard. Il est littéralement pris d'assaut. Grâce à un indien, j'y trouve cependant une place.
Incendie sur la route de Bikaner, Rajasthan |
Après des arrêts interminables et innombrables, me voilà à Bikaner, sur le coup de 21h30.
La nuit est largement tombée.
J'ai mal au dos, mais ne suis cependant pas trop furieux de ma mauvaise organisation.
J'aménage mes quartiers dans la rue parallèle à Kem Road, au Green Hotel, symétriquement identique à son homologue, le Deluxe Hotel.
En face, un restaurant correct où je puise ma nourriture terrestre.
_____________________La carte de la journée_____________________
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